La conférence sur la Syrie enfin sur les rails?

On s'achemine vers la tenue d'une conférence sur la Syrie en présence de représentants du pouvoir et de la rébellion. « Genève II », c'est son nom, pourrait avoir lieu au milieu du mois de novembre 2013. Cela dit, le désaccord persiste sur la nature de ce rendez-vous : pour l'instant Damas refuse de parler de transition politique et donc de départ du pouvoir de Bachar el-Assad.

« Pas question de discuter de l'avenir du président Assad » lors de la conférence « Genève II » sur la Syrie. C'est la déclaration très ferme du ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, qui s'exprimait en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. Pour Damas, il est donc inenvisageable de participer à une réunion visant à former un gouvernement de transition. C'est pourtant l'idée de ceux qui veulent organiser cette conférence, à commencer par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Ce dernier a annoncé que le rendez-vous pourrait se tenir à la mi-novembre. Ban Ki-moon qui a également rencontré pour la première fois le chef de l'opposition syrienne Ahmad Jarba. Ce dernier aurait donné son accord pour participer à cette fameuse réunion de Genève. Mais, pour les opposants syriens la solution politique passe forcément par le départ de Bachar el-Assad.

Appel au boycott

Ces derniers jours, on a beaucoup parlé aussi de la participation de l'Iran à cette hypothétique conférence « Genève II ». Le nouveau président iranien y semble favorable. En revanche, une centaine d'officiers de l'Armée syrienne libre (ASL) ont signé un texte dans lequel ils appellent au boycott de toute réunion à laquelle l'Iran participerait, au motif que Téhéran est le principal allié du régime de Bachar el-Assad.

Il reste encore beaucoup d'obstacles et d'incertitudes sur le chemin de Genève. Une rencontre internationale qui n'a de cesse d'être repoussée, depuis des mois.

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