Al-Qaïda a vraisemblablement frappé une nouvelle fois au Yémen. Au moins 56 militaires et policiers ont été tués ce vendredi 20 septembre dans trois attaques simultanées, dont deux à la voiture piégée. Des attaques attribuées au réseau extrémiste. Il y a aussi des blessés dans les rangs des forces gouvernementales et des morts dans ceux des assaillants.
Il s'agit du bilan le plus lourd depuis l'attaque-suicide qui avait coûté la vie le 21 mai 2012 à près de 100 soldats et qui avait été revendiquée par al-Qaïda. Les tensions restent donc très vives et notamment dans la province de Chabwa dans l'est, comme le souligne Marine Poirier, chercheuse à l'Institut d'études politiques (IEP) d'Aix en Provence, spécialiste du Yémen.
L'armée yéménite annonce par ailleurs avoir déjoué une attaque présumée d'al-Qaïda en interceptant un véhicule chargé d'explosifs qui se dirigeait vers le camp des forces de sécurité à Ain Ba'maabad et le terminal gazier de Belhaf.