Selon Ali Haidar, l’accord va « aider les Syriens à sortir de la crise », et il permet d’éviter « une guerre contre la Syrie en supprimant tout prétexte pour ceux qui voulaient la déclarer ».
Pour lui, il s’agit donc d’une « victoire ». Elle a été obtenue, souligne le ministre, « grâce à nos amis russes ». Mais, pour un haut responsable syrien préférant garder l’anonymat, « cela ne doit pas s’arrêter là ».
Selon lui, parallèlement à la « solution politique » de la « question des armes chimiques », il faut que « le monde agisse pour faire cesser le flux d’armes et de mercenaires en Syrie ». Façon habituelle pour le régime syrien de parler de l’opposition armée, qu’il présente comme « appartenant à 90% à al-Qaïda ».
Le gouvernement de Bachar el-Assad est resté pratiquement muet pendant toute la période des négociations russo-américaines. Il est toutefois difficilement imaginable qu’il n’ait pas été consulté sur les termes de l’accord. Celui-ci étant parrainé par son puissant allié russe, Damas n’avait pas vraiment de moyens de s’y opposer.