Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
Le contraire aurait été surprenant. La Chine salue et soutient l’accord-cadre sur la Syrie et aimerait maintenant que les choses se mettent rapidement en place, nous confiait une source diplomatique chinoise avant l’entretien entre le ministre français et son homologue chinois.
Des propos répétés en introduction de la rencontre. Wang Yi, est le ministre chinois des Affaires étrangères : « La Chine salue l'accord-cadre dégagé par la Russie et les États-Unis sur la question syrienne. Cet accord a permis d'apaiser la situation en Syrie et permet également d'ouvrir des perspectives pour régler la question en Syrie de manière pacifique », a-t-il déclaré.
Outre cet accord de principe, la Chine, membre du Conseil de sécurité de l’ONU, insiste pour que le processus se tienne dans le cadre des Nations unies, et souhaite que le règlement de la question des armes chimiques soit concomitant avec le volet politique et donc, avec la tenue d’un Genève 2 incluant l’opposition syrienne.
Un arrangement politique à l’ensemble de la question syrienne est aussi la priorité de la France, a rappelé Laurent Fabius. Le ministre français a dû annuler son déplacement prévu ce dimanche et lundi 16 septembre en Mongolie, pour pouvoir rencontrer lundi John Kerry et William Hague à Paris.