Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
La proposition de Ban Ki-moon est de créer des zones sécurisées en Syrie dans lesquelles les stocks d’armes chimiques seraient placés sous le contrôle d’experts de l’ONU et détruits.
Le secrétaire général veut saisir officiellement le Conseil de Sécurité de cette demande lors de la remise du rapport des inspecteurs sur l’attaque du 21 août : « Je suis sûr que la communauté internationale peut agir très rapidement pour s’assurer que ces stocks d’armes seront détruits, mais avant tout, la Syrie doit donner son accord. »
Sur le plan diplomatique, cette proposition peut certainement contribuer à faire baisser les tensions autour d’éventuelles frappes américaines, mais ce démantèlement éventuel de l’arsenal chimique syrien pose de nombreuses questions, à commencer par la sécurité alors que les inspecteurs de l’ONU ont mis plusieurs jours à pouvoir se déplacer dans la banlieue de Damas, à seulement quelques kilomètres de leur hôtel.