Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Le vote positif de la commission des Affaires étrangères du Sénat est intervenu après présentation à huis clos d’éléments des services de renseignements prouvant l’utilisation d’armes chimiques par Damas.
Le débat a duré plus longtemps que prévu, car certains élus, comme l’influent sénateur républicain de l’Arizona John McCain, ont exigé des amendements qui figurent désormais dans cette résolution. L’un concerne la durée d’intervention. Elle a été fixée à 60 jours, avec une possibilité de prolongation d’un mois si Damas venait à utiliser à nouveau des armes chimiques.
Il a par ailleurs été précisé noir sur blanc que les États-Unis n’enverront pas de troupes au sol. Enfin, à la demande des républicains notamment, figure dans ce texte l’assurance que la stratégie de Washington vise, après d’éventuelles frappes, à changer la dynamique sur le terrain. Comprendre : armer l’opposition syrienne et rechercher une solution politique pérenne.
Ce texte ainsi amendé devrait être soumis à l’ensemble du Sénat américain la semaine prochaine.