Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Israël est toujours sur le qui-vive, indique-t-on de source militaire, et le premier ministre, Benyamin Netanyahu l’a souligné dès l’ouverture du Conseil des ministres hebdomadaires, à Jérusalem : « Nous sommes prêts à tous les scénarios au lendemain de la décision du président américain » de solliciter le feu vert du Congrès avant toute intervention militaire en Syrie.
« Israël est calme et sûr de lui-même. Les citoyens d’Israël savent que nous sommes prêts. Nos ennemis ont de très bonnes raisons de ne pas tester notre force, notre puissance. Ils savent pourquoi », a déclaré Benyamin Netanyahu.
Sentiment de solitude
Dans l’ensemble, les réactions sont partagées sur la décision du président américain, l’ancien chef des renseignements israéliens le général, Amos Yadlin, a affirmé à la radio publique que « l’important reste la décision de principe de passer à l’action militaire en Syrie ».
La presse, elle, est beaucoup moins tendre pour le chef de la Maison-Blanche. « Barack Obama a été traumatisé par le bourbier irakien », affirme un éditorialiste. « Il opte pour la troisième voie », juge un autre chroniqueur.
Et nombre de commentateurs partagent la même conclusion : pour ce qui est du dossier nucléaire iranien, Israël est seul, et bien seul.