Syrie: l’ONU veut «faire la lumière» sur la présumée attaque chimique

Au terme d’une réunion d’urgence, ce mercredi 21 août, le Conseil de sécurité a demandé un cessez-le-feu en Syrie pour que les inspecteurs de l’ONU puissent se rendre dans la banlieue de Damas, où une probable attaque chimique du régime aurait fait des centaines de victimes, dans la nuit de mardi à mercredi.

Avec notre correspondant à New York,Karim Lebhour

Les inspecteurs de l’ONU ne sont qu’à quelques kilomètres du lieu de l’attaque qui pourrait être l’incident chimique la plus grave dans le conflit syrien, mais cette distance est pour l’instant infranchissable.

L’ONU rapporte de violents combats et des bombardements dans cette zone de la banlieue de Damas tenue par les rebelles. Impossible pour les inspecteurs d’aller sur place pour l’instant, dit le secrétaire général adjoint Jan Eliasson.

Pas encore de confirmation de l'attaque

« Nous espérons que les experts auront l’autorisation de se rendre sur place par le gouvernement, avance celui-ci. Pour le moment la situation sécuritaire ne permet pas cet accès. C’est pourquoi il faut un cessez-le-feu dans cette zone en particulier. »

Sans l’avis de ces experts, l’ONU ne confirme pas que cette attaque est bien d’origine chimique. Le Conseil de sécurité s’est accordé sur la nécessité d’une enquête approfondie et rapide, rappelant que l’utilisation d’armes chimiques par qui que ce soit, quelles que soient les circonstances, est une violation du droit international.

Mais les membres du Conseil n’ont pas voulu s’avancer sur les conséquences diplomatiques que pourrait avoir une attaque chimique de grande ampleur en Syrie.

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