Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Le chef du Hezbollah a désigné les responsables de l’attentat meurtrier, perpétré contre son fief de la banlieue Sud jeudi 15 août et les autres attaques qui ont pris pour cible son parti ces deux derniers mois. Il s’agit d’islamistes extrémistes sunnites libanais, syriens et palestiniens. Certains ont été arrêtés par l’armée libanaise et d’autres ont été identifiés a précisé Hassan Nasrallah qui n’a pas exclu que ces groupes travaillent pour le compte d’Israël.
Soutien réaffirmé au régime syrien
Le chef du Hezbollah a cependant déclaré que la communauté sunnite n’assume pas la responsabilité de ces attaques et a appelé les chiites à la retenue. « Ces criminels veulent provoquer un conflit interconfessionnel. Ne tombez pas dans le piège », a-t-il lancé à ses partisans réunis dans le village de Aita el-Chaab, à quelques centaines de mètres de la frontière avec Israël. Hassan Nasrallah a prononcé un discours retransmis sur écran géant à l’occasion du 7ème anniversaire de la guerre de juillet 2006.
Sur un ton menaçant, le chef du Hezbollah a assuré que son parti retrouvera un à un ces extrémistes. Il a ajouté que ces attentats ne le pousseront pas à cesser son soutien au régime de Bachar el-Assad. « Je suis disposé à aller moi-même et tout le Hezbollah combattre en Syrie s’il le faut », a-t-il lancé devant la foule en liesse.