Les Palestiniens fuyaient Damas dont le principal camp de réfugiés de Yarmouk est le théâtre d'affrontements. Human Rights Watch (HRW) s'explique mal la décision libanaise de ne pas les accueillir.
« Le Liban a sans doute accueilli énormément de personnes, plus d’un demi-million, ce qui est énorme pour un pays aussi petit, concède Gerry Simpson, en charge des réfugiés pour HRW. En revanche, pourquoi le pays a ciblé les Palestiniens plutôt que des Syriens ? Ca, ce n’est pas clair. Il faut souligner aussi que c’était majoritairement des femmes, des enfants, des familles, et des gens malades qui étaient visés. Il n’y avait pas d’hommes en âge de combattre, militairement. »
Officiellement, les autorités libanaises n'ont toujours pas justifié leur décision. Mais une source sécuritaire libanaise a affirmé à l'Agence France-Presse (AFP) que le Liban a eu la politique la plus ouverte mais qu'il n'est pas une terre d'asile. Avant d'ajouter que le pays n'avait « pas reçu l'aide promise par la communauté internationale pour gérer ce flux ». HRW a fait appel aux donateurs internationaux pour qu'ils aident le Liban à faire face à la demande croissante.