Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
La mission d’enquête de l’ONU sur les armes chimiques négocie depuis des mois avec Damas, mais l’accord obtenu paraît encore bien maigre. Les inspecteurs de l’ONU sont autorisés à se rendre sur seulement trois sites. Un seul a été rendu public. Il s’agit de Khan Al-Assal, près d’Alep où les rebelles et le régime syrien s’accusent mutuellement d’une attaque chimique.
Trois sites, c’est bien peu, quand on sait que l’ONU a été saisie de pas moins de treize incidents chimiques en Syrie. Le Suédois Ake Sellstrom et son équipe doivent se rendre sur place dans les tout prochains jours. Reste à savoir ce qu’ils pourront trouver.
Au moment de sa nomination, Ake Sellstrom avait confié que les traces d’une attaque chimiques résistent rarement plus de trois mois. Or, l’attaque de Khan Al-Assal s’est déroulée il y a maintenant plus de quatre mois et les preuves seront sans doute très difficiles à trouver.