La tension ne faiblit pas en Irak. Al-Anbar et Ninive, provinces à majorité sunnite s’opposent au Premier ministre, mais aussi à tous ses soutiens. Ce mercredi, le chef d’un parti politique allié de Nouri al-Maliki l’a payé de sa vie, ciblé par un attentat suicide dans sa propre maison. Le nom de Younous al-Ramah s’ajoute désormais à la liste des 14 candidats tués depuis le début de l’année.
En Irak, sunnites et chiites s’entredéchirent. Un conflit confessionnel où seule la loi du Talion fait foi. Depuis le début de l’année des dizaines d’attentats ont ensanglanté les deux camps lors de la campagne électorale.
Réveil des tensions entre le Kurdistan et Bagdad
Le Premier ministre Nouri al-Maliki, issu de la majorité chiite en Irak, accaparerait le pouvoir selon les sunnites, deuxième communauté du pays.
Cette situation de crise, déjà très compliquée, s’ajoute en fait à un conflit encore plus ancien qui oppose la zone autonome du Kurdistan au pouvoir central à Bagdad. Les Kurdes irakiens doivent aussi participer aux élections provinciales, mais selon leur propre calendrier.