Avec notre envoyée spéciale à Téhéran, Murielle Paradon
Devant un bureau de vote installé dans la mosquée al-Djavad, sur la place Hafté Tir de Téhéran. Cela fait une heure que la foule fait la queue, sous une chaleur écrasante, pour venir voter.
Siavoch, 32 ans, est venu avec ses amis. Il s’enthousiasme devant la participation. « C’est sans précédent, c’est très bien, on est réconforté maintenant », confie-t-il. « La majorité des gens se sont déplacés. »
Dans la queue, Chahla, une retraitée de 53 ans voilée de noir, estime qu’il est primordial de participer. « Vous savez, c’est notre pays », explique-t-elle. « Il faut être responsable et venir voter. Le futur président devra s’occuper des préoccupations des gens : l’inflation très importante et les problèmes des jeunes. »
Les Iraniens qui se sont déplacés dans les bureaux de vote croient en la possibilité d’un changement, même si les six candidats en lice ont été sélectionnés par les autorités et que le vainqueur sera soumis à l’autorité du Guide suprême.