Avec notre correspondante à Ramallah, Emilie Baujard
Pour le porte-parole du président palestinien, ces nouvelles constructions signent l’arrêt des tentatives américaines pour relancer les négociations. « Cela ne mènera pas à la paix mais à la tension et à l’instabilité dans la région » a-t-il ajouté.
De son côté, John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, est toujours attendu à Jérusalem et Ramallah la semaine prochaine. C’est l’une des dernières chances, a-t-il prévenu, pour que les Palestiniens et les Israéliens fassent un pas vers la paix.
Mais ce pas est bien difficile à franchir. Mahmoud Abbas a déjà fait savoir qu’il ne s’assiérait pas à une table des négociations sans un arrêt complet de la colonisation israélienne en Cisjordanie. Aujourd’hui, 43% de la Cisjordanie est occupée par les colonies et leurs municipalités.
L’Autorité palestinienne a également écrit aux Nations unies et à la Ligue arabe jeudi, après les déclarations d’un ministre israélien qui estime que jamais un Etat palestinien ne verra le jour et que les Palestiniens seront gouvernés par la Jordanie.