Tout commence lundi. Ces villageois armés, des chiites, fidèles soutiens de Bachar el-Assad, attaquent un poste rebelle, selon l’OSDH. Ils tuent deux révolutionnaires. Vingt-quatre heures plus tard, l’armée libre riposte. L’un de ses chefs, le général Riad al-Assaad, est catégorique: ses troupes ont affronté tout, sauf des villageois syriens.
« Il n’y avait pas de combattants syriens ou très peu en tout cas. Ce sont des membres du Hezbollah et des combattants iraniens et irakiens. »
L'appui du Hezbollah libanais se fait sentir
Selon le général, en plus de l’armée régulière, ses hommes doivent faire face à un nouveau danger depuis quelques jours.
« Certains villages syriens abritent de plus en plus de milices du régime et des membres du Hezbollah, affirme-t-il. Depuis une semaine, nous essayons de repousser leurs attaques. Nous leur avons causé d’importantes pertes. »
Le général de l’armée libre a beau se réjouir des exploits de ses combattants, l’appui du Hezbollah libanais semble porter ses fruits. Depuis quelques jours, les forces du régime Assad réalisent en effet d’importantes avancées.