A Istanbul, la coalition a demandé au régime syrien « des gestes de bonne volonté ». Cela va du retrait de l'armée syrienne de certaines villes à l'arrêt des tirs de missiles Scud et ce sont les conditions posées par la coalition pour s'assoir à la même table que le régime, lors d'une conférence de paix qui doit avoir lieu théoriquement au mois de en juin à Genève.
« Nous voulons être sûrs que lorsque nous entrerons en négociations, le bain de sang va s'arrêter en Syrie », a déclaré un porte-parole de l'opposition syrienne vendredi soir.
Autant dire, que la participation de la coalition à la conférence de Genève est loin d'être acquise.
Washington et Moscou à la manœuvre
Pour ce qui est du régime, Moscou assure que Damas a donné son accord de principe. La Russie et les Etats-Unis, qui ont proposé cette réunion, font en tout cas tout pour qu'elle ait lieu.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, se sont parlés vendredi au téléphone. Et ils se verront lundi à Paris, pour continuer d'organiser cette conférence avec un objectif : trouver une solution politique au conflit syrien qui a fait, en plus de deux ans, près de 100 000 morts.