Les autorités françaises ont posé leur veto. Il n’est pas question de voir l’Iran s’inviter à la réunion de Genève II. Paris explique sa position : cette conférence a pour objectif le retour au calme en Syrie. Et un pays comme l’Iran déstabilise déjà bien assez la région, affirme le Quai d’Orsay.
Ces déclarations françaises ne semblent pas dissuader la participation iranienne. Téhéran l’a annoncé mardi 21 mai, sa diplomatie compte prendre part à la conférence internationale de paix.
L’Iran est peut-être considéré comme l’invité malvenu par les pays occidentaux, mais c’est la Russie qui s’est occupée de rajouter une chaise autour de la table des négociations. Pour Moscou, un pays clé comme l’Iran ne doit pas être mis à l’écart d’une telle réunion.
Pourtant, en juin 2012 lors la première conférence de Genève, l’Iran n’avait pas participé à l’événement. En position de force, Paris et Washington avaient alors refusé la présence des responsables iraniens.
Toutefois, un an après, la situation semble différente, dans le dossier syrien c’est désormais Moscou qui impose sa vision des choses.