Bombardée, pilonnée, la ville de Qousseir aurait également été ciblée par du napalm. L’information est difficilement vérifiable, mais une chose est sûre : la région est violemment attaquée.
Amar est membre de Sham, un réseau d’information militant. Il relate : « Depuis trois jours, les bombardements n’ont pas cessé ici à Qousseir. Nous sommes ciblés par les tirs d’artillerie. Les avions de combat lâchent en permanence leurs bombes sur la ville. Ils utilisent du napalm. »
Force de frappe impressionnante
Amar le reconnaît, la force de frappe du régime est impressionnante. Mais Qousseir reste sous domination rebelle, selon lui. « La ville est toujours contrôlée par les rebelles. Les forces du régime sont présentes à l’est de Qousseir, mais ça n’est pas nouveau, elles y sont depuis deux ans. Là-bas, il y a les sièges des services de sécurité. C’est de ces endroits que la télévision d’Etat filme la ville. Ils veulent faire croire que Qousseir est sous leur contrôle. »
Pour le régime syrien, cette région est doublement stratégique. D’un côté, elle permet la liaison avec le nord du Liban voisin, une région contrôlée par le Hezbollah. D’un autre côté, elle est la porte d’entrée vers les régions alaouites, où vit la communauté du président Bachar el-Assad.