Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Tout s’est passé très vite en début d’après-midi, ce jeudi 25 avril. Les radars israéliens ont détecté le drone peu après 13 heures. Deux chasseurs F-16 ont alors reçu l’ordre de détruire l’engin, qui a explosé en vol à moins de dix kilomètres des côtes israéliennes. Les déflagrations ont été entendues par des habitants de la région de Haïfa, dans le nord de l’Etat hébreu.
Au moment de l’interception, le Premier ministre Benyamin Netanyahou effectuait un déplacement en hélicoptère non loin de là. Mis au courant de la situation, le pilote de l’appareil s’est posé brièvement.
Benyamin Netanyahou a dénoncé « une intrusion d’une extrême gravité », affirmant qu’Israël agirait « pour assurer la sécurité de ses citoyens. » Quant au vice ministre de la Défense, Dany Danon, il a accusé le Hezbollah libanais d’être à l’origine de l’intrusion aérienne.
C’est la deuxième fois en quelques mois qu’un tel scénario se produit. En octobre dernier, un drone venu du Liban avait longé la côte israélienne et avait survolé la bande de Gaza et le désert du Neguev, avant d’être abattu par l’aviation israélienne.
À l’époque, le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah avait présenté le survol du territoire israélien comme un succès de son organisation.