Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Les inspecteurs de l’ONU sont arrivés à Chypre et peuvent être déployés en Syrie sous 24 heures, mais la Syrie bloque pour l’instant leur accès. Au départ, c’est pourtant le gouvernement syrien qui a voulu cette mission de l’ONU pour faire la lumière sur l’incident de Khan al-Assal près d’Alep le mois dernier et pour lequel le régime et les rebelles s’accusent mutuellement d’avoir eu recours à des armes chimiques
Ban Ki-moon veut élargir cette enquête à d’autres allégations, en particulier près de Homs et de Damas à la demande de l’opposition. Le régime refuse cette extension.
Scénario irakien
Damas est soutenu par la Russie dont l’ambassadeur à l’ONU voit dans cette enquête une répétition du scénario irakien et un moyen pour les Occidentaux de chercher un prétexte pour intervenir en Syrie.
Les négociations entre l’ONU et les autorités syriennes sont toujours en cours, mais plus le temps passe, plus il sera difficile pour les inspecteurs de trouver quoi que ce soit sur place.