Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
L’ONU comptait sur un cessez-le-feu entre le gouvernement et les rebelles syriens pour aller chercher les 21 casques bleus philippins qui sont détenus dans le village de Jamlah, à l’intérieur de la zone démilitarisée entre la Syrie et Israël.
Or selon l’ONU, ce village était soumis vendredi à d’intenses bombardements. Les véhicules envoyés pour les chercher ont rebroussé chemin en raison, dit-on à New York, de l’heure tardive et des risques liés à l’obscurité. Les services des Nations unies ont pu s’entretenir au téléphone avec les casques bleus. Ils sont en bonne santé. Ils sont séparés en quatre ou cinq groupes dans différentes maisons de Jamlah.
La situation est très tendue pour les casques bleus dans le Golan depuis que des groupes rebelles ont pris position dans cette zone tampon. Deux postes avancés ont déjà été évacuées et la mission va réduire ses patrouilles. Enfin, à la question de savoir pourquoi ces casques bleus n’ont pas opposé de résistance à leurs ravisseurs, l’ONU répond qu’ils étaient seulement équipés d’armes légères et que ce sont des observateurs et non de troupes combattantes.