Avec notre correspondant à Manille,Gabriel Kahn
Le président des Philippines Benigno Aquino s’est montré optimiste ce jeudi 7 mars à Manille quant à une conclusion positive et rapide de l'enlèvement. Selon lui, les parties en conflit considèrent toutes la présence des casques bleus de l’ONU sur le plateau du Golan, comme « bénigne ». Il dit ne pas s’attendre à ce que la situation s’envenime.
Dans le même état d’esprit, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères des Philippines a souligné que des négociations étaient en cours entre les forces de maintien de la paix des Nations unies et les ravisseurs. Raoul Hernandez a souligné que les 21 caques bleus philippins avaient été traités comme des « invités ».
Le ministre des Affaires étrangères des Philippines a souligné pour sa part que son pays travaillait en étroite collaboration avec les Nations unies, la Grande-Bretagne, la France, les Etats-Unis et l’Allemagne, pour qu'une libération rapide des casques bleus puisse survenir.
Ces Philippins ont été kidnappés mercredi 6 mars sur les hauteurs du Golan, à proximité d’un poste d’observation qui avait été récemment évacué à la suite de combats entre l’armée syrienne et un groupe rebelle syrien. Ils étaient venus en convois pour évaluer les dommages quand ils ont été pris en otage.