Otages philippins en Syrie: Manille espère une libération rapide

L'ONU et Manille exigent la libération des 21 observateurs de nationalité philippine enlevés en Syrie. Des rebelles qui appartiendraient au groupe des Martyrs de Yarmouk ont revendiqué ce rapt dans le plateau du Golan à la frontière israélienne. Ils accusent les observateurs de l'ONU d'aider le régime syrien et réclament la libération d'un village situé dans la région.

Avec notre correspondant à Manille,Gabriel Kahn

Le président des Philippines Benigno Aquino s’est montré optimiste ce jeudi 7 mars à Manille quant à une conclusion positive et rapide de l'enlèvement. Selon lui, les parties en conflit considèrent toutes la présence des casques bleus de l’ONU sur le plateau du Golan, comme « bénigne ». Il dit ne pas s’attendre à ce que la situation s’envenime.

Dans le même état d’esprit, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères des Philippines a souligné que des négociations étaient en cours entre les forces de maintien de la paix des Nations unies et les ravisseurs. Raoul Hernandez a souligné que les 21 caques bleus philippins avaient été traités comme des « invités ».

Le ministre des Affaires étrangères des Philippines a souligné pour sa part que son pays travaillait en étroite collaboration avec les Nations unies, la Grande-Bretagne, la France, les Etats-Unis et l’Allemagne, pour qu'une libération rapide des casques bleus puisse survenir.

Ces Philippins ont été kidnappés mercredi 6 mars sur les hauteurs du Golan, à proximité d’un poste d’observation qui avait été récemment évacué à la suite de combats entre l’armée syrienne et un groupe rebelle syrien. Ils étaient venus en convois pour évaluer les dommages quand ils ont été pris en otage.

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