Un bilan terrible : plus de 6 000 morts. Les civils payent, au mois de mars, un lourd tribut à la guerre. Il y aurait eu 2 000 victimes parmi lesquelles de nombreuses femmes et près de 300 enfants. 2 000 rebelles auraient trouvé la mort dans les combats et 1 400 membres des forces gouvernementales auraient été tués.
Des chiffres auxquels il faut ajouter les 600 corps qui n'ont pu être identifiés. Des informations fournies par l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Cette ONG basée en Grande-Bretagne s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins dans les hôpitaux civils et militaires à travers la Syrie.
Depuis le début du conflit, elle tente de rapporter des faits documentés. Les bilans de l'ONU et l'OSDH sont d'ailleurs proches. En février, l'ONU publiait le chiffre de 70 000 personnes tuées depuis le début de la révolte en mars 2011.
L'OSDH fait état de son côté de 62 594 morts, la moitié serait des civils, et les pertes, du côté des rebelles comme du côté gouvernemental, seraient presque identiques. A cela, il faut ajouter les milliers de personnes disparues depuis le début du conflit.