Avec notre bureau de Bruxelles,
Dès le printemps 2011, l’Union européenne a commencé à infliger de multiples sanctions à l’encontre de la Syrie. Au total, il s’agit de 19 trains de sanctions qui couvrent des domaines aussi bien politiques qu’économiques.
L’embargo sur la vente d’armes à la Syrie n’est qu’un des volets de la politique de sanctions européenne, mais il est le plus sensible. Sont interdits à la fois la vente d’armes et le système d’armement, mais aussi de pièces détachées, ainsi que les services de maintenance et de formation des utilisateurs.
Comme pour la Libye, plusieurs Etats appellent depuis l’an dernier à la levée partielle de cet embargo en faveur évidemment de la rébellion. Le Royaume-Uni est en pointe des partisans d’une levée avec le soutien de l’Italie, et autrefois de la France.
Il avait été suggéré par exemple de retirer de la liste les armes défensives ou non mortelles, mais cette position rencontre en Europe une forte opposition, en particulier des pays scandinaves.
Et la position de la France semble avoir évolué puisque, lors du dernier sommet européen, le président de la République française François Hollande a estimé que la question de la levée de l’embargo ne se poserait pas tant qu’il y aurait une possibilité de dialogue politique.