Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
La proposition de Lakhdar Brahimi arrive après la multiplication ces derniers jours de déclarations de la part de l’opposition et du régime syrien sur la volonté d’ouvrir un dialogue. Vendredi, le bureau politique de la Coalition nationale syrienne, rassemblant les principales forces d’opposition, avait déclaré à l’issue d’une réunion au Caire que « toute solution politique excluait le président Assad et les hauts responsables de la sécurité et de l’armée ».
« Ces derniers doivent rendre des compte pour tous les crimes qu’ils ont commis », a indiqué la Coalition qui a ajouté que le dialogue s’ouvrira par contre avec tous les responsables et forces politiques et sociales n’ayant pas du sang sur les mains. Samedi le ministre d’Etat syrien pour la réconciliation nationale Ali Haydar a affirmé être disposé à rencontrer « toute personnalité syrienne présente à l’étranger ».
Il a toutefois indiqué que les négociations devaient se dérouler en territoire syrien. Damas avait par ailleurs indiqué que toute condition préalable au dialogue national était rejetée.