Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Pour l’instant, les médias israéliens ne citent que des sources étrangères, c'est généralement ce qui se produit lorsque la censure militaire empêche la publication d'informations particulièrement sensibles.
La frappe aérienne aurait eu lieu dans la nuit du mardi au mercredi 30 janvier, en territoire syrien mais à proximité de la frontière libanaise.
Toujours au conditionnel, le raid aurait visé et détruit un convoi transportant des armes destinées au Hezbollah libanais. Selon certaines sources, des missiles anti-aériens SA-17, de fabrication russe, se trouvaient dans la cargaison détruite.
Un armement sophistiqué, susceptible de modifier l’équilibre des forces entre l’armée israélienne et le Hezbollah. On peut rappeler qu’une guerre de 30 jours avait opposé en 2006 l’Etat hébreu à la milice chiite libanaise soutenue par la Syrie et l’Iran.
Depuis le début de la crise syrienne, Israël est particulièrement attentif à tout ce qui pourrait déstabiliser sa frontière Nord.
Dimanche dernier, le Premier ministre Benyamin Netanyahu avait évoqué en Conseil des ministres « les graves menaces sécuritaires » que font peser sur Israël « les armes létales, dans une Syrie en train de se désintégrer ».