C'est sous l'égide de la Turquie et du Qatar que l'accord a été conclu. L'Iran, par la voix de la télévision d'Etat, a annoncé la libération de 48 de ses ressortissants dont l'enlèvement avait été revendiqué par une brigade de l'Armée syrienne libre. Les rebelles accusaient ces Iraniens d'être des membres des Gardiens de la Révolution, l'armée d'élite du régime iranien, effectuant une mission de reconnaissance en Syrie.
L'Iran, l'un des plus fidèles alliés de Bachar el-Assad, a toujours nié ces allégations. Téhéran affirme qu'il ne s'agissait que de simples pèlerins chiites, venus visiter le tombeau de Zaynab à Damas. Même s'il y avait, parmi eux, des militaires à la retraite. Les rebelles ont menacé à plusieurs reprises d'exécuter ces otages, si l'armée ne se retirait pas de la banlieue de la capitale.
En contrepartie de leur libération, Damas doit libérer plus de 2 000 prisonniers syriens. Selon l'ONG turque IHH qui a participé à la médiation, ces remises en liberté ont débuté dans plusieurs villes du pays, notamment à Damas, Homs, Idleb ou Tartous. Les autorités syriennes n'ont pour l'instant effectué aucun commentaire sur cet échange de prisonniers.