Depuis plusieurs jours, le camp de Yarmouk près de Damas se retrouve au coeur du conflit syrien, alors qu'il avait toujours tenté de rester à l'écart. Avec un bombardement, et surtout, des accrochages entre des factions palestiniennes fidèles au régime syrien et des combattants de l'armée syrienne libre.
Soueheil Natour, est responsable d'une ONG d'aide aux réfugiés palestiniens, basée au Liban : « Ni les combattants de l’armée libre, ni les combattants de l’armée officielle, n’avaient attaqué des camps directement. Les camps étaient touchés indirectement, parce qu’il y a des accrochages aux alentours. Cette fois, c’est plus sévère, et ça s’est passé même à l’intérieur des camps ».
Résultat de ces combats, la fuite de milliers de Palestiniens hors du camp de Yarmouk en Syrie. Certains vont jusqu'au Liban voisin
« Ils essaient de s’accumuler devant la frontière libano-syrienne, dans la Bekaa. La Bekaa est une étendue très large, mais il fait très froid au niveau de la montagne. Donc, le problème maintenant, c’est d’essayer d’éviter que les gens meurent de froid ».
Il y a aussi des camps de réfugiés palestiniens à Beyrouth mais les conditions de vie sont très mauvaises et ils n'ont pas les moyens d'accueillir plus de réfugiés venant de Syrie.