Les combats se sont rapprochés de l'aéroport international de Damas à trois ou quatre kilomètres, une zone stratégique du sud-est de la ville. Des combats qui ont redoublé d'intensité ce jeudi 29 novembre, notamment du côté de Babbila, non loin du quartier rebelle de Tadamon et des camps palestiniens de Yarmouk.
Des renforts de l'Armée syrienne libre seraient arrivés après trois jours d'affrontements avec l'armée régulière. Les passagers d'un avion, qui a atterri à Damas en provenance d'Alger ce jeudi 29 novembre à 8 heures du matin, sont toujours coincés à l'aéroport, la route menant au centre-ville étant coupée à cause des combats. Certains vols internationaux ont été suspendus.
Il s'agirait d'une opération de grande envergure de l'armée qui tente de reconquérir ces zones au sud de la capitale et de protéger le centre de Damas. Les télécommunications, téléphone, internet et l'électricité ont été coupés ou ne fonctionnaient plus que de façon aléatoire depuis jeudi midi, une tactique souvent utilisée par l'armée avant une offensive majeure ou des vagues d'arrestations.
Selon un dernier rapport de l'ONG Human Rights Watch, l'aviation syrienne aurait aussi eu recours dans ces zones à des largages de bombes à sous-munitions dans des quartiers densément habités, des bombes qui ne distinguent pas les civils des militaires, ce qui peut, selon l'organisation, être considéré comme un crime de guerre.
D'après un communiqué des autorités syriennes, la route de l'aéroport serait en train d'être sécurisée par des « forces compétentes ».