Avec notre envoyé spécial à Tel-Aviv, Nicolas Falez
«Urgence» et «cessez-le-feu» : il s'agit des deux mots clés du message de la France tel que l'a résumé le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius à l’issue d’une longue journée d’entretiens en Israël ainsi qu’à Ramallah, en Cisjordanie, siège de l’Autorité palestinienne.
Urgence, car « la guerre n’est pas une option, ce n’est jamais une solution », a martelé le chef de la diplomatie française en ajoutant que « la France était là pour aider ». L’autre mot clé est « cessez-le-feu », et c’est pour parvenir à ce cessez-le-feu que Laurent Fabius a multiplié les entretiens, rencontrant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, le ministre de la Défense Ehud Barak ou encore le président palestinien Mahmoud Abbas.
Mais la France peut-elle vraiment aider alors qu’elle n’a pas de contact avec le Hamas, l’un des principaux acteurs du conflit ? Sur ce point, Laurent Fabius a souligné l’importance des contacts en cours dans la région, expliquant qu’il s’était également entretenu avec ses homologues turc, qatarien et égyptien. Le ministre français des Affaires étrangères a souligné le rôle de ces pays et notamment de l’Egypte : des pays qui, eux, discutent avec le Hamas.
La France est donc loin d’être la seule à se mobiliser dans cette crise mais elle veut être un « facilitateur du cessez-le-feu », selon les propos du chef de la diplomatie française.