Préoccupée par l’escalade de la violence au Moyen-Orient, la communauté internationale a engagé un véritable ballet diplomatique pour obtenir un cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens.
Au centre de toutes les attentions se trouve l'Egypte, dirigée par les Frère musulmans, la confrérie dont le Hamas est issue. En conséquence, son président Mohamed Morsi est pressé de toutes parts d'exercer son influence sur le Hamas pour rétablir le calme.
Le président américain Barack Obama, en déplacement en Asie, s'est notamment entretenu avec son homologue égyptien, soulignant encore une fois le droit d'Israël à se défendre, comme il l’a répété lors d’une conférence de presse donnée depuis la Thaïlande dimanche après-midi.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, et l'émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa al-Thani, ont eux aussi été reçus ce samedi pour des consultations au Caire, avant l’arrivée d’un émissaire israélien ce dimanche dans la capitale égyptienne pour négocier une trêve.
Situation bloquée pour le moment
Tous les acteurs se montrent optimistes, persuadés d'arriver à un accord, mais pour l'instant la situation semble bloquée. Israël exige l'arrêt de toute hostilité de la part des Palestiniens avant de considérer un cessez-le-feu, alors que de son côté, le Hamas demande des garanties sur le respect d’une éventuelle trêve par l'Etat hébreux.
Selon certains observateurs, ces négociations ont surtout pour but de permettre aussi bien à Israël qu'aux groupes armés palestiniens de Gaza de sauver la face et de revendiquer un succès.