Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
La réunion de la Ligue arabe vise à renforcer l’accord réalisé à Doha sur la création de la Coalition nationale syrienne réunissant les forces d’opposition et révolutionnaires.
Une coalition que de nombreux observateurs estiment rester fragile du fait des divergences existant entre les factions politiques en exil, et les forces de la rébellion sur le terrain. Des forces elles-mêmes divisées entre plusieurs conseils militaires.
La Ligue espère que la reconnaissance formelle de la nouvelle coalition par les ministres arabes des Affaires étrangères aidera à la souder et à lui donner le statut de « seul représentant du peuple syrien », comme cela a été le cas, dans le passé, pour l’Organisation de libération palestinienne, l’OLP.
Une coalition qui pourra alors recevoir une reconnaissance internationale qui permettra d’armer ouvertement l’opposition au régime syrien, et de surmonter les appréhensions de ceux qui craignent que la chute du régime de Bachar el-Assad ne débouche sur un chaos sanglant dominé par des islamistes radicaux.