Pour François Hollande, il n’est pas question d’empêcher l’Iran de développer ses installations nucléaires. La seule condition est que cette technologie reste réservée à un usage civil. Le contraire doit être évité par la dissuasion :
« Nous devons faire en sorte qu’il y ait, par la pression, par la sanction, par la négociation, l’abandon par l’Iran de sa velléité d’accéder à l’arme nucléaire. C’est dans cet esprit-là que je travaille et je ne fais pas de plan sur ce qui peut se passer après. »
Ce qui peut se passer après, c’est un scénario imaginé par le Premier ministre israélien. Benyamin Netanyahu a déclaré cette semaine vouloir soulager le Moyen-Orient avec une frappe contre l’Iran. Mais à l’Elysée, son discours est plus mesuré :
« Nous voulons que cette question soit résolue d’une manière pacifique. Je ne vais pas vous refaire l’histoire du peuple juif. Mais il faut que vous sachiez que si quelqu’un fait peser sur nous une menace nucléaire, nous la prenons très au sérieux. »
François Hollande dit également prendre la menace très au sérieux. Pour lui, une arme nucléaire aux mains des Iraniens est un danger pour tout le monde, pas seulement pour Israël.