Avec notre correspondant à Jérusalem, Christian Brunel
Benyamin Netanyahu a franchi son premier test sur le chemin des élections du 22 janvier. La grande majorité des membres de la convention du Likoud, son parti, a approuvé sa proposition de fusion avec Israël Beitenou, une formation ultranationaliste dirigée par Avigdor Lieberman, actuel chef de la diplomatie. Des opposants à cette fusion au sein du Likoud, qui dénonçaient un coup de barre trop à droite de Benyamin Netanyahu, ne sont pas parvenus à faire échec à ce projet.
Les sondages ne sont pourtant pas très encourageants. Au mieux, la liste Likoud-Israël Beitenou se maintiendrait au niveau actuel des deux partis, soit 42 députés sur 120. Certains sondages prévoient même un net recul de ce duo, en raison de la personnalité controversée d’Avigdor Lieberman. Mais dans tous les cas de figure, la majorité actuelle, qui comprend le Likoud, Israël Beitenou ainsi que les formations religieuses et d’extrême droite, devrait rester au pouvoir.
L’opposition centriste et de gauche, empêtrée dans des querelles d’ego, ne parvient toujours pas à offrir une véritable alternative et à se doter d’un chef de file crédible face à Benyamin Netanyahu.