Avec notre correspondant à New York,Karim Lebhour
Pour le moment, tous les efforts de l’ONU se concentrent sur l’obtention d’un cessez-le-feu, même de courte durée entre l’armée syrienne et les insurgés. Si cette trêve devait se concrétiser, le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, se dit prêt à renvoyer des hommes en Syrie.
« Je confirme que nous réfléchissons bien entendu à ce qu’il est possible de faire si une solution politique ou au moins un cessez-le-feu émerge (…) pour assurer la sécurité et pour protéger les civils. »
Hervé Ladsous se refuse pour l’instant à parler de casques bleus ou de simples observateurs. Cela devra de toute façon être décidé par le Conseil de sécurité.
Certains diplomates évoquent le chiffre de 3 000 hommes, mais l’ONU reste sur un échec cuisant en Syrie. Les observateurs non armés avaient dû se retirer en août dernier après à peine plus de trois mois de mission. Le cessez-le-feu négocié par Kofi Annan n’avait permis qu’une accalmie de 48 heures.