Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Lorsqu’il vient à New York, Mahmoud Ahmadinejad ne passe jamais inaperçu. Comme chaque année, le président iranien est attendu par un cortège de manifestations. Les opposants iraniens protesteront devant l’ONU au moment de son discours, tandis que des militants pro-israéliens ont prévu de se poster devant l’hôtel Warwick où il descend. Certains militants ont même réservé des chambres pour faire entendre leurs voix jusque dans les couloirs.
L’hôtel fait également l’objet d’une action judiciaire par un New-Yorkais blessé dans un attentat du Hamas à Jérusalem. Il demande la saisie de l’argent de la chambre, au titre de réparations pour le soutien de l’Iran au Hamas.
Les diplomates iraniens ne sont que tolérés sur le sol américain. Ils n’ont pas le droit de s’éloigner de plus de 25 kilomètres du siège de l’ONU. Les autorités américaines ont refusé cette année une vingtaine de visas à des responsables iraniens qui voulaient accompagner Mahmoud Ahmadinejad.