« Des violations flagrantes des droits de l'homme qui ont augmenté en rythme et en intensité » : c'est ce que dénonce le chef de la commisson d'enquête de l'ONU sur la Syrie.
Selon Paulo Pinheiro, des crimes de guerre ont été commis par les forces gouvernementales et dans une moindre mesure, par l'opposition armée. Une opposition armée qui tendrait à se radicaliser, par la présence d'extrémistes islamistes, qui agissent soit aux côtés des rebelles soit de manière indépendante.
Il y aurait également une aggravation des tensions religieuses en Syrie, selon le chef de la commission d'enquête.
Les experts de l'ONU ne sont pas allés sur le terrain, ils n'en n'ont pas eu l'autorisation, mais ils affirment se baser sur un ensemble très important de preuves. Ils ont également dressé une liste de personnes et de groupes susceptibles d'être poursuivis pour violations des droits de l'homme.