Pour l'Unicef, le défi est immense. La porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance, Marixie Mercado, estime qu'il est crucial que les enfants retournent à l'école afin d'oublier le cauchemar de la guerre.
« Clairement, à cause de la situation dans le pays, beaucoup d’enfants n’ont pas pu aller à l’école depuis de nombreux mois. Le gouvernement a confirmé qu’il allait rouvrir les écoles ce dimanche. Il a aussi indiqué que 800 écoles étaient toujours occupées par des familles déplacées.
Si on rajoute ça à toutes les écoles endommagées ou détruites, c’est vraiment un obstacle énorme pour renvoyer tous les enfants à l’école, et faire en sorte que toutes ces familles déplacées aient un endroit sûr où s’abriter.
Les enfants ont vécu ce qu’on peut appeler un cauchemar, depuis plus d’un an. Une fois que les conditions de sécurité le permettent, une des meilleures choses pour eux c’est de retourner à l’école.
Cela leur permet de jouer et de retrouver leurs amis, d’avoir de l’espoir, d’éprouver des sentiments normaux, de penser qu’ils ont un futur. Et ça, pour les enfants, les familles, les communautés, c’est extrêmement important. Mais bien sûr, ça ne peut être fait que lorsque les conditions de sécurité le permettent ».
Reprise des combats
Au lendemain de l'entretien entre l'émissaire international Lakhdar Brahimi et le président syrien Bachar el-Assad, les violences ont repris de plus belle ce dimanche 16 septembre, avec des bombardements intensifs sur les bastions rebelles et des combats sur plusieurs fronts. En visite au Liban voisin, le pape Benoît XVI a appelé la communauté internationale à trouver une solution « viable » au conflit.