Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Du fait de ses divisions internes, la Ligue arabe n’est pas parvenue à dépasser le stade des sanctions économiques facilement contournées par le régime de Damas. Mais l’accession au pouvoir en Egypte d’un président issu des Frère musulman a commencé à changer la donne.
Le pays le plus peuplé du monde arabe a rejoint l’Arabie Saoudite et le Qatar pour former une alliance contre le régime de Bachar el-Assad. Au-delà du soutien verbal officiel, Le Caire est devenu un centre de recrutement pour des jihadistes partant pour la Syrie combattre auprès de leurs « frères » sunnites.
Des volontaires qui émanent de partis islamistes radicaux qui appellent ouvertement au jihad et qui ont même annoncé avoir déjà eu « des martyrs » tombés en Syrie.
Quant aux Frères musulmans au pouvoir, ils n’ont pas officiellement approuvé cette ligne d’action sans pour autant la condamner.