C'est une journée particulièrement sanglante qui s'est déroulée ce dimanche en Irak, avec onze attaques à travers le pays, dont certaines ont pris pour cibles les forces de sécurité irakiennes. Près d'Amara, dans le sud-est du pays, proche de la frontière iranienne, deux voitures piégées ont explosé près d'un marché et d'un sanctuaire chiite causant la mort de 16 personnes et des dizaines de blessés.
Au nord de Bagdad, une autre voiture a explosé contre une base militaire, tuant plus d'une dizaine de soldats. Un troisième attentat à la voiture piégée, cette fois plus au nord, à Kirkouk, devant un centre de recrutement d'une compagnie pétrolière, a fait huit morts, parmi des recrues des services de sécurité.
La France a condamné ces attaques dont celle commise devant son consulat honoraire à Nassiriya, au sud du pays, dans lequel un policier en faction a trouvé la mort.
Cette vague d'attentats n'a pas encore été revendiquée, mais selon les autorités, elle porterait la marque d'al-Qaïda en Irak qui dans un communiqué, ce samedi, a déclaré porter la responsabilité des 131 attentats commis en août pendant le ramadan, attentats qui ont coûté la vie à plus de 400 personnes. Les autorités accusent le mouvement islamiste de semer le chaos dans le pays pour déstabiliser le gouvernement.