Jusqu'ici, l'Union européenne a surtout adopté des sanctions contre le régime syrien. Mais force est de constater que cela n'a pas du tout fait plier Bachar el-Assad.
Désormais, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton dit vouloir travailler sur la manière d'aider l'opposition syrienne, et la manière de préparer la transition politique.
Plusieurs propositions pourraient être évoquées lors de cette réunion à Chypre : celle de la France, qui souhaite la formation d'un gouvernement syrien parallèle, mais aussi celle du Conseil national syrien (CNS), principal mouvement d'opposition, qui réclame la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie et la fourniture d'armes aux rebelles.
Sur ce dernier point, le CNS a peu de chances d'être entendu. L'Union européenne s'est déjà prononcée contre.
Enfin, il y a le dossier des réfugiés. L'Europe peut-elle ouvrir ses portes aux Syriens qui fuient massivement leur pays afin de soulager les pays d'accueil voisins débordés (Liban et Turquie) ?
Tous ces sujets devraient être abordés. Mais dans l'entourage de Catherine Ashton, on prévient déjà qu'aucune décision ne devrait être prise lors de cette réunion à Chypre.