Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
L’ONU ne se retire pas complètement de Syrie, mais les Nations unies réduisent considérablement leur présence. Le Conseil de sécurité estime en effet que le niveau de violence ne permet pas de conserver des observateurs non armés.
La centaine de bérets bleus encore sur place partira au plus tard le 24 aout. Régulièrement pris pour cible, ils avaient depuis le mois de juin pour consigne de ne pas quitter leurs hôtels et de limiter au maximum les patrouilles.
« Il est clair que les deux camps ont choisi le chemin de la guerre et que l'espace pour le dialogue politique et l'arrêt des hostilités est à ce stade très, très étroit, juge le responsable des casques bleus Edmond Mulet. Mais cela ne veut pas dire que nous ne devons pas y prendre part. »
L’ONU va conserver un bureau de liaison d’une vingtaine de personnes à Damas avec pour mission de garder le contact avec le gouvernement et l’opposition syrienne et de se rendre disponible si les deux camps décident d’entamer un dialogue.