« Les forces spéciales se sont déployées sur le flanc est de la ville et d'autres troupes sont arrivées en vue de participer à une contre-offensive généralisée vendredi ou samedi » à Alep, indique une source de sécurité à Damas.
Depuis le commandement de l'Armée syrienne libre (ASL) en Turquie, le général Mostapha Ahmad Al Sheikh commente la situation militaire à Alep : « Nous suivons une stratégie de guérilla pour combattre ce régime qui s'affaiblit progressivement, mais qui reste fort et n'a plus aucune limite, dit-il. Il est capable d'utiliser toutes sortes d'armes et d'avions. En face, nos renforts ne sont pas assez importants pour ces batailles et sont vraiment trop faibles. La situation financière des rebelles est très mauvaise, mais leur moral est bon et leur volonté au combat est forte. Nous craignons que le régime utilise bientôt deux types d'armes qu'il n'a pas encore utilisés : les armes de destruction massive et les missiles balistiques. Les combats sont à leur paroxysme à Alep, notamment au sud de la ville et dans une partie de l'est. Près de la moitié de la ville d'Alep est aux mains des rebelles depuis hier mercredi. A cette étape du conflit, nous menons une guérilla. Notre but n'est pas forcément de gagner la bataille, ou de conquérir la ville, mais de vider le régime de ses forces ».
Mohammad Said, militant de la révolution syrienne, s'inquiète pour sa part du sort des civils à Alep : « Je viens d'apprendre que des troupes venant de Damas étaient en chemin. Selon nos informations, elles seront peut-être à Alep aujourd'hui jeudi ou demain vendredi 27 juillet. Il y a des soldats, des tanks, et d'autres forces encore qui viennent de la capitale. Nous sommes très inquiets, car entre l'armée du gouvernement et les troupes qui arrivent, ça va vraiment être très dangereux pour les civils. Il va y avoir des bombardements très puissants, comme ceux qui se sont produits à Homs ».