La plaine libanaise de la Bekaa morcelée par la crise syrienne

Batailles rangées entre pro et anti-Assad à Tripoli au nord de la Syrie, afflux massifs de réfugiés le long de la frontière : le Liban aux multiples confessions et tendances politiques n'est pas sans souffrir des retombées de la crise syrienne. Le régime de Damas accuse notamment des sunnites à la frontière de soutenir la rébellion et les combattants de l'Armée syrienne libre (ASL). Dans le village sunnite d'Arsal, les habitants s’en défendent. Mais un peu plus loin, à al-Qaa, un poste-frontière, certains Libanais ne cachent pas leur admiration pour le Hezbollah chiite et pour Bachar el-Assad, son fidèle allié. Reportage de notre envoyée spéciale dans une région complexe et torturée.

Avec notre envoyée spéciale dans la Bekaa, Véronique Gaymard

Non loin de là, le petit village d'al-Qaa abrite des chiites - majoritaires dans cette région contrôlée par le Hezbollah, principal soutient de Bachar el-Assad (mais aussi des chrétiens, pas toujours hostiles au « lion de Damas »). Le discours est radicalement opposé.

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