Avec notre correspondante à New York, Alexandra Geneste
C’était prévu, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU l’a confirmé le 25 juillet. La moitié des 300 observateurs ont plié bagages. Selon Hervé Ladsous, en visite à Damas, la mission de supervision opère désormais sur une base réduite en nombre et en équipes dans les provinces.
Autrement dit, « elle fait ce qu'elle peut », a souligné le diplomate français, rappelant que le personnel restant quittera lui aussi la Syrie dans un mois, si aucune amélioration de la situation n’est constatée d’ici là. Il faudrait des « circonstances peu vraisemblables » pour que les observateurs puissent rester sur place au-delà , avait estimé l'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice lors du vote prorogeant la mission.
Quelque 150 militaires non armés et une centaine d’experts civils restent opérationnels sur le terrain, les patrouilles n’étant plus à l’ordre du jour. Leur mission est supposée être désormais politique, il s’agit pour eux de contribuer à une éventuelle transition pacifique.