Avec notre correspondante à Doha, Laxmi Lota
Cheikh Hamad bin Jassem bin Jabor Al-Thani a dit regretter que le régime de Bachar el-Assad n'ait appliqué ni le premier point du plan Annan, ni aucun autre. « Nous avons perdu confiance », a-t-il déclaré concernant la relation Syrie-Kofi Annan.
Ce chapitre VII des Nations unies, proposé par les ministres de la Ligue arabe, prévoit des actions en cas de menaces contre la paix.
D'abord, selon l'article 41, le Conseil de sécurité peut décider de mesures n'impliquant pas l'emploi de la force armée. Par exemple, l'interruption des relations économiques, mais aussi des communications ferroviaires, maritimes ou encore aériennes.
Le Conseil de sécurité peut aussi directement appliquer l'article 42 : recourir à des démonstrations de force pour le rétablissement de la paix. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, a cependant précisé : « Nous n'avons demandé aucune action militaire. C'est au Conseil de sécurité de décider ».