En dépit des condamnations internationales, le conflit en Syrie a fait de nouvelles victimes. Comme chaque vendredi, après la prière hebdomadaire, les opposants au régime de Bachar el-Assad sont descendus dans la rue à travers le pays : à Damas, Alep ou dans la province de Deera. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, l'armée aurait ouvert le feu sur la foule, faisant des morts dans plusieurs villes.
Les manifestants rendaient hommage aux victimes du massacre de Houla, qui a fait au moins 108 victimes vendredi 25 mai, dont presque une cinquantaine d'enfants. Les Nations unies ont autorisé une enquête indépendante sur ce massacre. Selon le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, il pourrait constituer un crime contre l'humanité.
De son côté, malgré la pression diplomatique, la Russie conserve son soutien au régime syrien. Pour le ministère russe des Affaires étrangères, le massacre d'Houla est le résultat de livraisons d'armes aux rebelles syriens.