Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga
Des vents de sable d’une rare intensité, et un aéroport fermé contraignant les délégations étrangères à prolonger leur séjour à Bagdad. De l’avis de tous, la météo irakienne aura largement contribué à l’intensification de ces pourparlers.
Pour autant, les différends persistent. Le principal point de désaccord reste l’arrêt immédiat de l’enrichissement de l’uranium à 20% par Téhéran. Un droit absolu, selon l’Iran, qui met en avant le Traité de non prolifération dont il est signataire.
Le négociateur en chef iranien, Saïd Jalili, a toutefois admis le caractère décisif de la question, et s’est dit prêt à poursuivre le dialogue. A condition d’un allègement des sanctions économiques imposées par la communauté internationale. Un geste que les Six (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine, Russie, et Allemagne) refusent de concéder. Téhéran devra d’abord prouver son sérieux. Un bras de fer qui reprendra le mois prochain à Moscou et qui s’annonce d’ores et déjà tendu.