Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga
Le bal des négociations a été ouvert par la représentante de la diplomatie européenne : Catherine Ashton aurait avancé des propositions visant à s’assurer de la volonté de coopération de l’Iran qui maintient pour sa part que son programme nucléaire ne comporte aucune visée militaire.
Un point sur lequel les représentants du Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que de l’Allemagne tentent d’obtenir des concessions concrètes, comme l’arrêt de l’enrichissement de l’uranium à 20% de Téhéran, qui dépasse largement les ambitions nucléaires civiles.
En contrepartie, l’Iran tente d’imposer cinq conditions, telles que l’allègement des sanctions économiques, mais également des conditions ayant trait à ses intérêts régionaux. Aucun détail supplémentaire n’a été communiqué pour l’heure, mais c’est évidemment vers la Syrie que se tournent les regards. Une clause que les diplomates occidentaux refuseraient catégoriquement de prendre en considération, accusant leurs homologues iraniens de vouloir détourner l’attention du véritable problème.