Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Malgré le déploiement de trente observateurs internationaux, la violence se poursuit dans plusieurs régions de Syrie. Elle est l’œuvre aussi bien des troupes gouvernementales que des rebelles armés.
Au lendemain de la mort d’une trentaine de personnes, pour la plupart membres des forces de sécurité, douze soldats fidèles au président syrien Bachar el-Assad auraient été tués ce mardi 1er mai dans des combats à Deir Ezzor. Ce bilan est rapporté par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation proche de l’opposition basée à Londres. Des combats aux armes automatiques et aux roquettes ont opposé les troupes régulières et les rebelles dans cette zone limitrophe de l’Irak, dans l’Est.
L’agence de presse arabe syrienne Sana, agence officielle, indique pour sa part que deux officiers ont péri dans des attentats à la bombe commis dans la banlieue de Damas. Dans ce macabre décompte, il faut ajouter dix civils, dont neuf membres d’une même famille tués dans des bombardements de l’armée à Idleb dans le nord-ouest du pays.
Dans cette tuerie sanglante, les appels du chef des observateurs, le Norvégien Robert Mood, aux deux parties à arrêter la violence résonnent comme une voix dans le désert.